Une nouvelle saison se profile en Superkart en attendant peut-être l’arrivée à l’avenir de grands frères avec un autre type de matériel en parallèle ou complément de cette discipline. Le programme 2025 est inédit en cumulant des circuits non visités ces dernières années et des épreuves habituelles pour composer un Championnat basé sur cinq épreuves.
Le point de référence du programme 2025 reste Magny-Cours qui sera à nouveau l’hôte du GP de France de Superkart fin mai (29 au 31). Ce Championnat retrouve Albi puis se rendra en Nièvre, fera deux fois escales sur l’Anneau-du Rhin et s’achèvera au Val de Vienne début octobre comme souvent. Stratégiquement, il avait été décidé cette année de privilégier le nord de la Loire pour permettre aux pilotes Néerlandais et Allemands de rester fidèles au Championnat de France qui n’en demeure pas moins fédéral (Le seul en Europe) et international.
Albi constitue l’exception géograpghique. L’ouverture est intégrée au programme de la seconde épreuve du TTE et devrait constituer une surprise, c’est en effet le retour du Superkart dans le Tarn après 17 ans d’interruption * ! Surprise pour les participants après une inter-saison assez longue, car ce sera une découverte pour presque tous, deux pilotes seulement devraient avoir le souvenir de leur passage dans cette Cité épiscopale inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, découverte du tracé et même découverte de la catégorie pour quelques-uns, 3 « Rookies » devant s’émanciper. (* Championnat de 2008).
Cette première manche comme le Championnat semblent s’orienter vers un duel connu entre les deux derniers Champions de France ; Julien Goullancourt (titré en 2022 et 2024) et Richard Van de Nes (titré en 2023). Le premier (en Anderson/DEA) avait démarré épisodiquement en Superkart justement lors du Championnat 2007 qui débutait alors …à Albi ! Après un très bon début de saison 2024, il a su résister au retour du Germain A. Jost. Le second (Anderson/VM) a confirmé que bien organisé il est possible de performer avec de la fiabilité à l’instar de Goullancourt. Il a eu toutefois connu quelques aléas à Magny-cours l’an passé qui l’ont empêché de pousser Goullancourt dans ses retranchements. Il a pris de l’avance en termes de roulage en participant déjà à une épreuve du Championnat Britannique à Silverstone avec un certain succès et en progressant puisqu’il cumula des places de 5è (race1) puis 4è (race2) et enfin podium !
Derrière ces favoris, on enregistre l’engagement d’habitués notamment deux concurrents toujours extrêmement motivés et membres du Team Karting Paradise (Anderson/VM) le Colombien Jaime Zuleta et le Néerlandais Léo Kurstjens. On notera le retour en compétition de J.Lamalle (MSkart/VM) et d’Éric Confalioneri (Anderson/DEA), tous deux reviennent après une année sabbatique.
Le Superkart voit sa division la plus accessible, celle éligible à la coupe de France (réservée aux 4 temps ou matériel non-FIA/CIK) s’étoffer. En effet, nés sous l’égide de Jean-Pierre Marlière, les MSkart/Rubig-MRT (gros monocylindre) seront au nombre de quatre et en famille avec comme probable leader Christophe Marlière toujours capable de s’immiscer au scratch et la venue à l’année d’une jeune féminine en la personne d’Alexandra Hervé, transfert de la monoplace (TTE ou Ultimate Cup).
Il est difficile de prévoir des références chronométriques eu égard au temps écoulé depuis la dernière apparition du Superkart. En 2008, le record avait été établit en 1:17.682 pour le gain de la pôle (Mané Vignjévic). Les conditions en courses étaient alors pluvieuses et peu significatives.
Communiqué Pôle Presse FFSA / Photo MédiaSuperkart